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Chemin côtier
Nous allons décrire ci-après le Chemin Côtier par Jaizkibel, à son passage par Pasaia et Lezo dans cette région.
En commençant le voyage au Pont International de Santiago à Irún, et après avoir traversé le Parc Naturel de la Bidassoa, le Sanctuaire de Guadalupe et avoir contemplé la vue sur la Baie de Txingudi, nous arriverons à la route qui va de Pasai Donibane (San Juan) à Jaizkibel et Hondarribia-Fontarabie.
Nous prenons cette route en montant et nous pourrons opter à un moment donné pour deux directions vers Lezo ou vers Pasaia.
Vers Lezo: en suivant la route GI-3440 mentionnée précédemment, à la hauteur de la tour carliste, nous quittons la route, en prenant la piste qui commence à côté de la ferme Olatzar, pour arriver au centre urbain de Lezo, dans la rue Auñamendi et, de là, à la Place de Saldise. Nous traversons l'avenue Jaizkibel et nous prenons la rue Zubitxo, qui nous mènera à la Place Santo Cristo. En remontant la rue Mayor nous rejoignons à nouveau l'avenue Jaizkibel (sortie de la localité, à côté de la Maison de la Culture- Bibliothèque Andreone) et nous prenons la direction de Pasai Donibane (San Juan), à nouveau sur la route GI-3440. Une fois dans le Quartier Historique de Pasai Donibane (San Juan) nous remonterons son « unique » rue, jusqu'au Calvaire de la Piété. Là se trouve l'embarcadère pour prendre la barque qui traverse le port et nous arrivons ainsi à Pasai San Pedro.
Vers Pasaia: en suivant la route GI-3440 sur 400 mètres environ, nous arriverons à un virage très prononcé. Nous quittons la route en prenant sur la gauche une route étroite très en pente et ensuite, après quelques sections à escaliers, nous arrivons à Pasai Donibane (San Juan). Nous poursuivons jusqu'au Calvaire de la Piété. Là se trouve l'embarcadère pour prendre la barque qui traverse le port et nous arrivons ainsi à Pasai San Pedro.
Après avoir traversé la baie, deux options se présentent :
- Traverser San Pedro et Trintxerpe et, suivant un parcours entièrement urbain, atteindre Donostia par l'Alto de Miracruz. C'est le chemin le plus court.
- Une fois que nous quittons l'embarcadère, nous prenons à gauche, et par la rue sur la droite, une rue étroite, nous continuons jusqu'à des escaliers qui se trouvent face à l'église et par où on monte au cimetière (nous passons une Porte Romane condamnée). Nous tournons à gauche, en longeant le cimetière sur la gauche et par l'arrière et nous montons jusqu'à la route qui, vers la droite, après avoir passé un mirador qui offre une vue magnifique sur la Baie de Pasaia et ses environs, nous conduit au Phare de La Plata.
Lorsqu'on arrive à l'esplanade du Phare de La Plata, nous voyons sur la gauche un chemin qui suit à mi-versant le mont Mendiola, avec des montées et des descentes constantes. Sur le chemin, nous trouvons des arcs en ruines d'un ancien aqueduc et une chaussée en pierres. C'est un chemin fréquenté. Nous arrivons ainsi à une route goudronnée. À gauche se trouve une école. Nous prenons vers la droite, nous montons une petite côte et un peu plus loin, lorsque la route bifurque, nous continuons sur la gauche, vers Ulia et Donostia-San Sebastián. Nous aurons vu en passant l'auberge de jeunesse d'Ulia. Nous débouchons sur la plage de la Zurriola, à Donostia.
Chemin de Saint-Jacques
Les chemins, et tout spécialement ceux qui renferment autant d'histoire que celui de Saint- Jacques de Compostelle, nous conduisent non seulement à travers un territoire, mais nous donnent l'opportunité, avec un peu de curiosité et d'exercice d'imagination, de voyager dans le temps jusqu'à un passé lointain et mystérieux
Dans Gipuzkoa, nous savons que depuis des temps anciens il existait une importante voie d'entrée depuis l'Aquitaine, qui était en même temps l'une des principales routes européennes vers la péninsule et qui depuis Oiasso –l'actuelle Irun- pénétrait dans la meseta. Depuis ce point près de la Bidassoa, un autre chemin traditionnel, plus difficile à reconnaître, longeait la côte. Au fil du temps, ces routes évoluèrent et à un moment donné, vinrent à faire partie de deux itinéraires différents vers Saint-Jacques de Compostelle, la destination si prisée par tant de pèlerins depuis le IXe siècle. L'apparition des chemins et de celui de Saint-Jacques
proprement dit, voies de communication et d'échange commercial entre les cités, se produisit en même temps que la renaissance du commerce au Bas Moyen Âge. À cette époque, une nouvelle classe sociale bourgeoise et corporatiste fit surgir une économie commerciale et monétaire, face à une structure seigneuriale dominante jusqu'alors basée sur l'autoconsommation.
Grâce à leur retraçage récent, les deux routes peuvent être empruntées sans difficulté. Elles relient ainsi une multitude de sites très intéressants, tant du point de vue religieux que culturel ou naturel. Chaque itinéraire, clairement signalisé, ne présentera aucun doute pour son suivi, qui se déroule pour la plus grande partie à l'écart des routes ou des voies de circulation. Ils sont également aptes aux VTT, avec quelques variantes recommandées aux endroits les moins appropriés pour la bicyclette. Mentionnons finalement qu'il existe d'autres chemins dans la zone, comme le bidegorri (voie cyclable) d'Arditurri à Oiartzun, qui nous permettront de faire la liaison entre les deux itinéraires et de choisir le parcours qui nous convient le mieux.
Chemin de Saint-Jacques à Gipuzkoa
Chemin intérieur
En démarrant le chemin intérieur au Pont International de Santiago à Irun, prennez la route GI-3452 et au km 7,5 depuis la sortie, on arrive à un croisement de pistes. Nous continuons tout droit et nous commençons la descente qui, après une brève côte, nous conduit, au km. 8,5, à la GI-2134, à hauteur de l'Hôtel Gurutze, Quartier de Gurutze, à Oiartzun
Nous continuons cette route sur presque un kilomètre jusqu'à une piste cimentée qui part sur la droite et nous emmène jusqu'au centre d'Oiartzun. Au début en montant légèrement pour ensuite descendre les derniers 500 mètres par la rue San Juan, avec une pente très prononcée. En descendant cette rue, nous pouvons voir sur la gauche une statue de la Vierge de Lourdes. Nous traversons GI-2134 et nous arrivons à la Place de San Esteban de Lartaun, où se trouve la Mairie d'Oiartzun.
Nous quittons le centre d'Oiartzun, nous passons par l'ancien lavoir et plus loin, nous trouvons un sentier piétonnier - "Bidegorri de Arditurri" (voie pour les cyclistes et pour les piétons), nous traversons la route d'Artikutza et nous arrivons au Quartier d'Iturriotz, nous remontons la rue Ozenzio, nous passons une ferme avec des canards et des faisans et tout de suite, nous trouvons un sentier qui descend vers une rigole que nous traversons par un petit pont.
On monte par un sentier étroit et pierreux qui descend ensuite à une piste, après plusieurs montées et descentes, on arrive à un col d'où descend d'abord un sentier herbeux puis on continue à travers une zone boisée jusqu'à une étable. Immédiatement, on arrive à une route qui traverse, on passe une clôture et on monte par un chemin assez pentu, qui s'achève par une autre clôture. Après l'avoir franchie, on continue de monter par des pistes cimentées, on passe devant le Gîte Rural Añarre Zarra et on arrive à un sentier qui traverse un petit bois de hêtres et de chênes sur 1 km. Près d'un pylône, le chemin de descente démarre par un sentier assez pentu (très glissant en temps de pluie) pour arriver à un ruisseau.
À partir de là jusqu'à l'ermitage de Santiagomendi, le chemin monte en permanence. Nous arrivons à la buvette Frantxilla Berri, au bord de la route qui va à Landarbaso, nous continuons vers la droite pour prendre le premier chemin à gauche. De là, l'auberge Belabaratz se trouve à 2 km, dans le Quartier Zamalbide d'Errenteria.
Nous continuons d'alterner chemins de terre, herbe et route jusqu'à arriver à une fontaine d'eau potable, peu avant l'Ermitage de Santiagomendi, cette fois dans la commune d'Astigarraga.
